Londres insolite


Pour fabriquer de la bière, il faut 4 éléments: de l’eau, du houblon (hops) et seulement les fleurs “femelles”, de l’orge (barley) et de la levure (yeast).
Jusqu’en 1994, la brasserie avait sa propre source d’eau mais aujourd’hui elle utilise l’eau “du robinet”! L’eau de Londres est très bonne pour la fabrication des bières brunes, pour les bières blondes, il faut y rajouter…du sulfate de calcium !
Le guide explique tout le processus de fabrication depuis la germination des graines jusqu’à l’obtention du précieux liquide! Puis on visite les installations, à la fois les anciens équipements qui ont tous été conservés sur place et leurs équivalents modernes commandés par ordinateur!
La fameuse London Pride (dont le nom vient d’une ancienne fleur) représente 44% de la production.

On termine dans le petit musée pour une dégustation de bières et de cidres tous fabriqués par la Brasserie Fuller et disponibles à la boutique.
A proximité vous pouvez conclure votre visite au Mawson in Arms pour un délicieux déjeuner, typique d’un english pub!
.jpg)


.jpg)





my heart beats true for England as for France.

mon cœur bat correctement pour l'Angleterre comme pour la France.































Les mews de Londres
Londres est une ville de paradoxes et de contrastes, ainsi à coté des artères bruyantes et trépidantes le passant découvre des oasis de calme, préservées de la cohue, qui le plongent dans le 19ème siècle.
Ce sont les mews, les anciennes écuries qui servaient à l'étage de logement pour le personnel des habitants fortunés du quartier. Le bruit des chevaux et les odeurs étaient tenus à l'écart des maisons de maître.
Aujourd’hui ces petites maisons aux fenêtres fleuries, aux ruelles pavées et aux portes cochères d'origine sont particulièrement prisées pour leur position centrale au cœur des beaux quartiers et leur préservation de l'agitation ambiante.
Munissez vous d'une carte de South Kensington, d'Earl's court, de Notting hill ou d'un autre quartier, et partez à la découverte de ces rues insolites pour découvrir un autre aspect de cette ville attachante.
MLB

































Un endroit insolite et baroque tel que l’on peut en trouver dans la région londonienne :



En parcourant ses allées forestières, on découvre une collection impressionnante de monuments, dont l’alignement original, faute d’entretien régulier, a été plus que perturbé par la végétation exubérante ne laissant passer que peu de lumière, créant une ambiance particulière. Seules les tombes du devant sont à peu près accessibles.


Certaines tombes permettent d’avoir un aperçu de son « propriétaire » : savants (David Hughes inventeur du microphone et du télégraphe), artiste, parents d’artistes (ceux de Charles Dickens), un directeur de ménagerie avec un lion sur sa tombe,






Au même titre que le cimetière de Highgate, le cimetière de Brompton, situé dans le Royal Borough de Kensington and Chelsea, est une des “sept magnifiques nécropoles londoniennes” créées à l’époque victorienne.
Construit sur les plans de Benjamin Baud, il donne l’image d’une cathédrale à ciel ouvert avec une longue allée centrale menant à un grand cercle flanqué de colonnades puis à une chapelle inspirée par la basilique Saint-Pierre de Rome.
Considéré comme l’un des plus beaux cimetières du Royaume-Uni, il a servi de toile de fond à de nombreux films tels que Golden Eye, Johnny English ou Sherlock Holmes pour n’en citer que quelques-uns.
Déambulez dans les allées, entre stèles travaillées, mausolées imposants, statues sculptées dans le marbre, tombes taillées dans le solide granit, et sinistres catacombes ; ce sont en tout plus de 205000 corps qui reposent en ces lieux, dont la célèbre Emmeline Pankhurst la célèbre suffragette.


































La fabrique de Coquelicots
Peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi, en novembre, les coquelicots fleurissent à la boutonnière de nombreux Anglais ?
Au bord de la Tamise à Richmond se trouve la Poppy Factory.
C'est une tradition bien britannique : le "poppy" (coquelicot) a été la première fleur à repousser sur les champs de bataille de la première guerre mondiale et est devenu depuis un symbole pour soutenir la Royal British Legion (Association des Anciens Combattants).
La visite retrace l'histoire de ce poppy, de sa fabrication à la vente, au cours des 50 dernières années.
Moina Michael, professeur américaine, décide de fabriquer des poppies en soie afin de récolter de l’argent pour les soldats blessés pendant la première guerre mondiale.
Puis c’est au tour d’Anna Guerin en France de prendre à coeur le sort des anciens combattants et de fabriquer des coquelicots artificiels. Elle les vend en France et les exporte en Grande Bretagne avant qu’en 1922 George Howson fonde la Poppy Factory une « independent charity ».
Plus de 90 ans plus tard, “The British Legion Poppy Factory” garde sa vocation première : donner un emploi aux anciens combattants et lever des fonds pour ceux dans le besoin.
Des millions de poppies, symboles de souvenir et d’espoir, y sont dorénavant fabriqués toute l’année et arborés fièrement par les britanniques pour la période du Remembrance Day .
MLB
L’île est privée et on y accède par l’unique passerelle depuis The Embankment, près de Water Lane. Pas de voiture, pas de camionnette (pas de troquet, pas de mobylette). Les allochtones sont tolérés, mais on ne les encourage pas dans leur élan de découverte.
A l’entrée de la passerelle, on est accueilli par un panneau sur lequel on peut lire « Ile privée, voie sans issue, bicyclettes interdites ». Charming.

Eel Pie island a connu son heure de gloire dans les années 50 et 60 où elle était le lieu de rendez vous des amateurs de jazz et de blues.
Jusqu’à la fin de années 60 on pouvait y trouver l’Eel Pie Island Hotel et son Dance Hall où se sont déroulés des concerts d’anthologie. The Who, The Rolling Stones, David Bowie, Pink Floyd, Black Sabbath, Genesis… On peut imaginer les fêtes qui se sont déroulées sur cette île au milieu de la Tamise dans cette banlieue résidentielle de Londres.
En 1967, l’hôtel a dû fermer car son propriétaire n’avait pas les fonds nécessaires aux réparations exigées par les autorités.
On se promène dans les petites allées pleines de verdures, on flâne d’atelier en atelier et on se laisse tenter. C’est comme ça que j’ai découvert les beaux objets de la céramiste Nicky O’Connor.
Londres Accueil Septembre 2014