Notre guide Catherine Ames nous a fait découvrir par une déambulation dans le quartier de Storeditch que le street art était une expression d’artistes sans cesse en mouvement.

Chaque artiste doit essayer de se démarquer des autres et avoir un style reconnaissable comme David Speed (à la sortie de Shoreditch High Street- avec ses portraits rouges sur fond noir) ou Dscreet (sur Garden Walk - hibou en noir et blanc), Thierry Noir ( sur Rivington Street mur bleu avec silhouettes )

La plupart des œuvres sont éphémères et disparaissent recouvertes dans la nuit par d’autres formes d’expressions, mais certains artistes anciens sont protégés tacitement comme Stik, Eine, Dank Kitchener : porche ville sous la pluie, Jimmy C : Ode à Prince, Jimmy Vision : visage de femme psychédélique.

Nous sommes éblouies par la densité des peintures qui se trouvent au détour d’une porte cochère peinte de vert avec un bonhomme stylisé (artiste Stik sur Pitfield street ), une palissade sur un chantier recouverte par la représentation d’un soldat tenant un crayon en symbole d’une arme (artiste inconnu à l’angle de Great Eastern street et de Old street), un rideau de fer recouvert d’un oiseau noir et blanc (artiste This one sur Redchurch street), une peinture de 5m sur 3 peint au fond d’une cour représentant un bonhomme tenant des ballons d’hélium aux volumes criant de vérité (artiste Fanakapan au 23 Heneage street)

Certaines œuvres sont faites pour rester comme l’œuvre monumentale (112 mètres de long sur 11 mètres de haut) commandée en 2018 pour recouvrir les murs d’une usine située sur King John’s Court auprès de 16 artistes qui ont travaillé en duo sur le thème de « Connectivity matters » (photo de la partie cubisme de l’artiste Hunto - photo avec les mains de l’artiste Nomad Clan - photo de l’artiste Mr Cenz’s et Lovepusher avec la boule et le visage d’une femme noire)

Nous serions bien restées plus longtemps pour faire d’autres trouvailles au détour d’une ruelle, d’un parking ou d’une façade mais il nous faudra revenir en famille et accepter la disparition d’une œuvre remplacée par une autre. A nous de repérer le Bansky de demain…